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Indécence... Mondiale ! Honte à la France !

 

La Masse Informe-Difforme « fête »...
sa déchéance à l’état de Populace !

 


17 Juillet 2018 – Salvien, Tout Nouveau Peuple
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Lire également : Le Mondial, ERM-F – 16 juillet 2018.






La ruse des tyrans


Ce qui est certain, c’est que le tyran ne croit jamais sa puissance assurée s’il n’est pas parvenu au point de n’avoir pour sujets que des hommes sans valeur.

Aussi font-ils tout leur possible pour mieux les avachir.

Cette ruse des tyrans d’abêtir leurs sujets n’a jamais été plus évidente que dans la conduite de Cyrus [Grand Roi des Perses – vers 550 A.C.] envers les Lydiens, après qu’il se fut emparé de leur capitale et qu’il eut pris pour captif Crésus, ce roi si riche.

On lui apporta la nouvelle que les habitants de Sardes s’étaient révoltés. Il les eut bientôt réduits à l’obéissance. Mais ne voulant pas saccager une aussi belle ville ni être obligé d’y tenir une armée pour la maîtriser, il s’avisa d’un expédient admirable pour s’en assurer la possession : il y établit des bordels, des tavernes et des jeux publics [la « Coupe du Monde » !], et publia une ordonnance qui obligeait les citoyens à s’y rendre. Il se trouva si bien de cette garnison que, par la suite, il n’eut plus à tirer l’épée contre les Lydiens.

Tous les tyrans n’ont pas déclaré aussi expressément vouloir efféminer leurs sujets ; mais de fait, ce que celui-là ordonna formellement, la plupart d’entre eux l’ont fait en cachette.

Tel est le penchant naturel du peuple ignorant qui, d’ordinaire, est plus nombreux dans les villes : il est soupçonneux envers celui qui l’aime et confiant envers celui qui le trompe. Ne croyez pas qu’il y ait aucun poisson qui, pour la friandise du ver, morde plus tôt à l’hameçon que tous ces peuples qui se laissent promptement allécher à la servitude, pour la moindre douceur qu’on leur fait goûter. C’est chose merveilleuse qu’ils se laissent aller si promptement, pour peu qu’on les chatouille. Le théâtre, les jeux, les farces, les spectacles, les gladiateurs, les bêtes curieuses, les médailles, les tableaux et autres drogues de cette espèce étaient pour les peuples anciens les appâts de la servitude, le prix de leur liberté ravie, les outils de la tyrannie.

Ainsi les peuples abrutis, trouvant beaux tous ces passe-temps, amusés d’un vain plaisir qui les éblouissait, s’habituaient à servir niaisement.

Et c’était pitié alors d’entendre crier : « Vive le roi ! » [« Vive la République ! Vive la France ! »] Ces lourdeaux ne s’avisaient pas qu’ils ne faisaient que recouvrer une part de leur bien, et que cette part même qu’ils en recouvraient, le tyran n’aurait pu la leur donner si, auparavant, il ne la leur avait enlevée !

À méditer !…

Extraits du Discours de la servitude volontaire écrit en 1548, à l’âge de 18 ans !
par notre grand ami Étienne de La Boétie (1530-1563).

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Et aussi…



« Oh ! Parisiens, vous n’êtes que des enfants, vous fermez les yeux sur les malheurs qui vous attendent, l’irréflexion vous tient dans la sécurité, la vanité vous console de tous vos maux. Mais pourquoi vous accabler de reproches inutiles ? Vous ne voulez être libres que pour vous vendre, vendez-vous ! Vous êtes contents de vos fers, gardez-les ! Vous repoussez la main qui veut vous tirer de l’abîme, restez-y ! Les intrigants qui vous trompent, les fripons qui vous dépouillent, les scélérats qui vous asservissent, sont les hommes qu’il vous faut ! Continuez d’adorer [vos tyrans, vos bourreaux]… Courez dans les cafés, bavardez… racontez vos exploits et portez vos chaînes. »

Appel à la Nation, Jean-Paul Marat (L’Ami du Peuple) – fév. 1790

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« C’est sous le rapport religieux que la lacune de liberté réelle, de liberté efficace, de liberté du bien, se manifeste peut-être avec le plus d’évidence. Là, en effet, la liberté du mal, la liberté du néant, se montre avec une exubérance, avec une amplitude qui ne connaît pas de bornes ; mais la liberté du bien est aussi exiguë, aussi nulle que possible. Les Français sont libres d’être athées, sceptiques, ignorants, superstitieux, livrés à toutes les plus viles croyances, libres d’adorer Mammon ou la Vénus impudique, et de ne pas connaître d’autre Dieu ; mais ils ne sont pas libres de rendre un culte au Dieu véritable. »

D’une Religion Nationale, ou du Culte, Pierre Leroux – 1836/46

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Avertissement :

Nous vous rappelons que nous vivons en pays occupé :

"Les murs ont des oreilles...".