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Le B’nai B’rith propose l’ajout d’un livre sur Jaurès dans la Bible

De notre grand reporter infiltré dans l’antre de la Caste Noire Dominante : Daoud Ben Vallès.




Nous tenons de source sûre que Serge Dahan, président du B’nai B’rith de France, a profité de la visite de la candidate à la mairie de Paris Anne Hidalgo, pour annoncer son audacieux projet d’hommage à Jean Jaurès.



« Je suis une amie d’Israël » a lancé à l’assistance
la candidate à la mairie de Paris Anne Hidalgo,
niant par ailleurs tout clientélisme.



Un seul précédent récent

Le 30 mars 2004, le monde stupéfait apprenait dans les colonnes de La Libre Belgique, qu’une nouvelle Megillat (en hébreu : rouleau qui contient un manuscrit, souvent un texte sacré), la « Megillat Hashoah », venait d’être confectionnée à la synagogue libérale de Brighton (Angleterre). Elle devait être proposée aux différentes communautés juives du monde entier, non seulement « pour être copiée et intégrée dans la liturgie du 27 nisan » (« Yom Hashoah » : Jour de L’Holocauste), mais aussi pour « prendre place dans l’arche sainte des synagogues aux côtés des rouleaux de la Torah ».

Il était donc question d’ajouter aux vingt-quatre livres de la Bible juive, un vingt-cinquième traitant de la Shoah. Rappelons que la dernière adjonction au livre sacré remonte à 1500 ans, lorsque les rabbins avaient décidé d’y inclure le Livre d’Esther.

Cette fois, il s’agissait pour les initiateurs du projet de perpétuer, en l’intégrant à la liturgie, la mémoire de la Shoah. Mais cet événement d’une importance considérable dans l’histoire tourmentée du Peuple Élu reste cependant très controversé puisque, en entraînant la création de l’État israélien en 1948, il a mis fin à la « Galout » (exil) ; or, selon l’Israélisme orthodoxe, seul le retour du Mashia’h (Messie) peut mettre un terme à la dispersion d’Israël (ce qui fait dire à certains qu’Hitler lui-même fut… le Messie !). C’est dire l’émotion que provoqua la nouvelle de cette innovation dans la communauté.



Un nouveau projet encore plus audacieux

Cette fois, c’est le B’nai B’rit (Les « fils de l’Alliance » : organisation maçonnique sioniste fondée à New York en 1843) qui fait le scoop en voulant à son tour ajouter un rouleau à la Torah.



S. Dahan… sans maquillage.

Le président du B’nai B’rith de France, Serge Dahan, déclare en effet vouloir profiter de l’année Jaurès en cours, et plus précisément du 31 juillet 2014, jour anniversaire de l’assassinat de l’infatigable pacifiste, pour ajouter un vingt-sixième livre en son honneur.

À quel titre ? Serge Dahan s’explique : « C’est un fait malheureusement trop peu connu que Jaurès, grâce à son inlassable travail tant au niveau national qu’international, a sauvé la France, et au-delà l’Europe et peut-être même le Monde, de cette autre catastrophe [Shoah] qu’est le Collectivisme. Outre sa contribution majeure à la réhabilitation du capitaine Dreyfus, Jaurès est l’homme qui proscrivit définitivement le Marxisme de France. Cela mérite bien un hommage de la communauté, qui vit très mal qu’un de ses membres [Karl Marx] – même apostat –, ait failli provoquer la ruine du monde libre ! »



Un projet généreux qui fait néanmoins débat

Instruits de l’affaire, les grands rabbins d’Israël Yitzhak Yosef (séfarade) et David Lau (ashkénaze), se sont exprimés conjointement – fait rarissime. Ils repoussent nettement le projet pour des motifs d’orthodoxie religieuse : ils font logiquement remarquer que, si reconnaissante que puisse être la communauté, Jean Jaurès ne semblait pas – jusqu’à preuve du contraire – en faire partie…

S’ils reconnaissent évidemment l’importance de l’œuvre du grand homme, s’ils admettent le bien fondé d’un hommage à ce « juste parmi les nations », ils ajoutent néanmoins que cette célébration de ne peut être envisagée que si elle reste dans la sphère profane : « le Yom HaJaurès ne devra pas avoir le caractère d’un jour de congé religieux ; il devra rester une simple commémoration ».



Les Israélites fidèles à la Torah sont résolument hostiles
à l’agression impérialiste que représente l’« État » Sionniste de Tel-Aviv.

Quant aux Néturei Karta, dont on connaît la farouche opposition à l’existence même de l’État Israélien, ils ne se sont pas encore exprimés publiquement sur le sujet ; mais on se doute, connaissant leur rigorisme fanatique, qu’ils ne goûteront pas cette nouvelle innovation, pas plus qu’ils n’avaient admis l’ajout de la « Megillat Hashoah » : ils avaient alors dénoncé une « monstrueuse récupération sioniste », et du « Shoah business ».

Daoud Ben Vallès – 32 juillet 2014




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• Le vrai pogrom sera l’extermination des Juifs par les Sionistes ! (ERM)


• Lumière sur le Sionisme, Ennemi juré du Judaïsme ! (Parti Masculin-ERM)


• Dossier Judaïsme Vs Sionisme : Pourquoi nous aimons les Néturei Karta ? (428 pages, en pdf ; contient les textes de Uriel Zimmer : Les Gardiens de la Cité – 1960, et Le Judaïsme de la Torah et l’État d’Israël – 1959) ; ainsi que celui de Ruth Blau : Les Gardiens de la Cité, Histoire d’une guerre sainte – 1978)









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