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C’est l’année Jaurès !
Faisons-lui sa fête !

Le Parti Masculin commémore lui aussi (à sa manière !),
l’anniversaire de l’assassinat de Jaurès :



Voir la vidéo : « Exécrons JAURÈS ! » 




Sommaire

Edito

Tract : Exécrons JAURÈS !

Tract : ILS se l’arrachent… ON n’en veut pas !

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Les « Preuves » :

• Jaurès Socialiste ?

        (Extraits de la Controverse avec Jules Guesde : Les deux Méthodes – nov. 1900).

• Jaurès Pacifiste ?

        (Extraits de L’Armée Nouvelle, chap. 1 – 1907-1911).


________

Annexes :

• Ludendorff (Freddy Malot – décembre 2000).

• Deux Guerres Totales (Parti Masculin - 2014).

• Lénine Vs Jaurès (1908).

• Eux et Nous.

        (extrait de Jaunes et Rouges, Freddy Malot – février 2000).




• Les suites de la Campagne “Exécrons JAURÈS” !

        (Texte de l’e-Mail envoyé et quelques réactions de destinataires).




Edito

Jaurès était Socialiste ?! Pacifiste ?!

Seuls EUX (la Caste et ses Jouets) peuvent avoir intérêt à répandre de telles inepties.

Seuls des Niais ignorants peuvent y croire.

Quant à NOUS, du Nouveau Peuple, ça fait belle lurette que nous sommes fixés !

 

« On ignore – paraît-il ! – la position que Jaurès aurait prise en août 1914, quand débuta la guerre entre la France et l’Allemagne » ? 1

Pas du tout ! Celui qui fait mine de poser la question lâche lui-même le morceau : Jaurès « aurait accepté la guerre contre l’Allemagne à condition de peser sur les choix stratégiques » 2.

En bref : il aurait exigé le Ministère de la Guerre… heu pardon, de la Paix !

D’ailleurs, Chevènement 3 nous le confirme :

« Jaurès est mort au bon moment.

S’il n’avait pas été assassiné, il aurait sans doute rejoint l’Union sacrée car la France était indiscutablement agressée.

Il n’aurait pas été à la conférence de Zimmerwald.

Il aurait été ministre d’État.

Raoul Villain a, paradoxalement, assuré la gloire et la postérité de Jaurès. »

C’est vraiment un sale coup que nous a fait Raoul en ce funeste 31 juillet 1914 !

•••

Tout n’est-il pas dit ?...

•••

L’Union Sacrée politique et médiatique qui se déchaîne actuellement autour des “commémorations” de “l’année Jaurès” est une occasion en or pour découvrir enfin le Système comme PARTI UNIQUE !

Comprenons une bonne fois que Gauche et Droite, Démon-cratie et Nazisme, sont ensemble, EUX, contre NOUS !

Que leurs fausses divisions, « soigneusement entretenues » n’ont d’autre fonction que de Nous maintenir réellement divisés, et de nous « arracher à notre véritable et nécessaire champ de bataille » (Jules Guesde) !

Comment délivrerons-nous le Monde (Humanité-Nature) de la Caste Barbare Dominante, si nous sommes incapables de distinguer nos vrais amis de nos vrais ennemis ?

Déniaisons-nous vite !

Parti Masculin (Amis-Frères) du TNP (Tout Nouveau Peuple)
31 juillet 2014 – David – contact@parti-masculin.org

________________________

1 Vincent Duclert, Jean Jaurès. Combattre la guerre. Penser la guerre (Fondation Jean Jaurès), p. 107.

2 Ibidem, p. 108.

3 Le Monde – Hors série 14-18.




Exécrons JAURÈS

« Jaurès superstar ! tout le monde se l’arrache ! »

(Nouvel Obs – juillet 2014)


La Caste Noire Dominante fête son Champion. On commémore le « grand homme », le « Génie », etc. Au Front de Gauche… on célèbre !

Et pour cause. Le « Martyr » Jaurès a bien mérité de la Caste Barbare :

• Socialiste ?! Jaurès est le Bernstein français ! Il est l’homme qui proscrivit définitivement le Marxisme de France.

• Pacifiste ?! Jaurès est l’homme qui théorisa la Guerre Totale (cf. L’Armée Nouvelle – 1907-1911), dans sa version Démon-cratique (« défensive » et « au nom du Droit »), bien avant le Nazi Ludendorff.

Résultat ? Jaurès ruina toute possibilité pour l’élite populaire de s’opposer à la boucherie inter-Impérialiste de 14-18 par le défaitisme internationaliste. Il livra ainsi les millions d’ouvriers et de paysans français pieds et poings liés comme chair à canon pour la croisade anti-boche !


VIVE L’UNION SACRÉE ! au nom du Socialisme...



Mais le vent a tourné ! L’héroïque résistance Marxiste échoua faute de savoir ce que Nous savons désormais : que  1835  est le Tournant de l’Histoire :

- Avant, c’est la Préhistoire sociale : deux Sociétés Vivantes, contraires-identiques, Parentale matérialiste (traditionnelle) et Bourgeoise spiritualiste (civilisée), dont nous sommes les héritiers.

- Après, c’est la Société de Mort, la B.I.D. (barbarie intégrale dominante), de plus parvenue à son stade terminal, qu’il nous faut abattre d’urgence.

- À nous d’établir la société Convenable !


Cap sur le COMM-ANAR !



« Jaurès est l’un des représentants les plus en vue
de l’opportunisme en France ».

Lénine, L’État et la Révolution – 1917

Parti Masculin (Amis-Frères) du TNP (Tout Nouveau Peuple)
31 juillet 2014 – David – contact@parti-masculin.org

1ers destinataires : Jaurèsodules : Front de Gauche (PG, PCF et associés) ; FN ; UMP ; PS ; S&P ; etc. Jaurèsologues : Société d’études jaurésiennes ; Fondation Jaurès ; etc.




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Voir la vidéo : « Exécrons JAURÈS ! » 




EUX * se disputent Jaurès !

Qu’ils se rassurent...

NOUS ** n’en voulons pas !


________________________

* EUX ? La Caste Barbare Dominante !

** NOUS ? Le Tout Nouveau Peuple Comm-Anar !


Parti Masculin (Amis-Frères) du TNP (Tout Nouveau Peuple)
31 juillet 2014 – David – contact@parti-masculin.org




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Les « Preuves »


Jaurès Socialiste ?

(Extraits de la Controverse de Jaurès avec Jules Guesde : Les deux Méthodes – Lille, nov. 1900).



EUX (Pragmatiques/Opportunistes !) :
d’une part…    d’autre part...

Jean Jaurès :

« La lutte de classes a commencé le jour où, à l’expérience des journées de Juin [1848], le prolétariat a appris que c’était seulement dans sa force, dans son organisation, qu’il portait l’espérance du salut.

Oui, le Parti Socialiste est un parti d’opposition continue, profonde, à tout le système capitaliste, c’est-à-dire que tous nos actes, toutes nos pensées, toute notre propagande, tous nos votes doivent être dirigés vers la suppression la plus rapide possible de l’iniquité capitaliste. Mais, de ce que le Parti Socialiste est donc essentiellement, un parti d’opposition à tout le système social, il ne résulte pas que nous n’ayons à faire aucune différence entre les différents partis bourgeois et entre les différents gouvernements bourgeois qui se succèdent.

Ah oui ! la société d’aujourd’hui est divisée entre capitalistes et prolétaires ; mais, en même temps, c’est le devoir des socialistes, quand la liberté républicaine est en jeu, c’est le devoir du prolétariat socialiste de marcher avec celle des fractions bourgeoises qui ne veut pas revenir en arrière.

Est-il conforme au principe, qu’un socialiste participe au gouvernement de la bourgeoisie ? Vous nous avez crié « Galliffet » pour signifier qu’en approuvant l’entrée de M. Millerand au ministère, nous étions responsables et solidaires de tous les actes passés de Galliffet.

Mais nous savons qu’il y a des ennemis plus forcenés dans la société bourgeoise, des adversaires plus haineux et plus violents les uns que les autres ; et lorsque nous soutenons un ministère, ce n’est pas pour ce ministère, c’est contre les autres plus mauvais, qui voudraient le remplacer pour vous faire du mal 1»




NOUS (les « dogmatiques ») :
Classe contre classe !

Jules Guesde :

« Aujourd’hui ce qui fait la force, l’irrésistibilité du mouvement socialiste, c’est la communion de tous les travailleurs organisés poursuivant, à travers les formes gouvernementales les plus divergentes, le même but par le même moyen : l’expropriation économique de la classe capitaliste par son expropriation politique.

Cette unité socialiste, jaillie des mêmes conditions économiques, serait brisée à tout jamais le jour où au lieu de ne compter que sur vous-mêmes, vous subordonneriez votre action à un morceau de la classe ennemie, qui ne saurait se joindre à nous que pour nous arracher à notre véritable et nécessaire champ de bataille.

La Révolution qui vous incombe n’est possible que dans la mesure où vous resterez vous-mêmes, classe contre classe, ne connaissant pas et ne voulant pas connaître les divisions qui peuvent exister dans le monde capitaliste. C’est la concurrence économique qui est la loi de sa production et c’est la concurrence politique ou les divisions politiques qui, soigneusement entretenues, lui permettent de prolonger sa misérable existence.

Si la classe capitaliste ne formait qu’un seul parti politique, elle aurait été définitivement écrasée à la première défaite dans ses conflits avec la classe prolétarienne. Mais on s’est divisé en bourgeoisie monarchiste et en bourgeoisie républicaine, en bourgeoisie cléricale et en bourgeoisie libre penseuse, de façon à ce qu’une fraction vaincue pût toujours être remplacée au pouvoir par une autre fraction de la même classe également ennemie. »



CAMARADE !

CHOISIS TON CAMP !

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1 Plus haineux et plus violents que Galliffet ? le « marquis aux talons rouges », Boucher de la Commune ! et que Waldeck-Rousseau ? Ministre de l’Intérieur de Ferry-Famine, Ferry-Tonkin ! qui donna son nom à la loi de proscription du Syndicat libre dite de « liberté syndicale » de 1884 ?!


Parti Masculin (Amis-Frères) du TNP (Tout Nouveau Peuple)
31 juillet 2014 – David – contact@parti-masculin.org




Jaurès Pacifiste ?

Jaurès, l’apôtre de la…
GUERRE TOTALE Démon-cratique 1

L’Armée nouvelle, Jean Jaurès – 1907-1911,
Chapitre premier : Force militaire et force morale

Il donne ses directives au « Parti » :

« Assurer la paix vaillamment, par la constitution d’un appareil défensif si formidable que toute pensée d’agression soit découragée chez les plus insolents et les plus rapaces : il n’y a pas de plus haut objet pour le parti socialiste.

C’est par l’action seule qu’il dissipera les malentendus : qu’il menace sérieusement d’un acte de  désespoir  révolutionnaire, tout gouvernement assez insensé et coupable pour déchaîner un conflit SANS avoir épuisé manifestement toutes les chances de paix, tous les moyens de conciliation arbitrale et sans avoir couvert la patrie du verdict d’approbation de la conscience universelle ; MAIS qu’il prouve par la conduite de ses militants et par leur propagande dans le peuple ouvrier, par leur assiduité et leur zèle aux œuvres vivantes d’éducation militaire, aux sociétés de gymnastique et de tir, aux manœuvres de plein air et aux exercices en terrain varié dont l’efficacité se substituera à la stérile mécanique de l’enseignement de la caserne, qu’il démontre donc par son activité  allègre  que s’il combat le militarisme et la guerre, il est aussi résolu et prêt à assurer le plein fonctionnement d’un système d’armée vraiment défensif. »

Il rassure le Gouvernement :

« Pour la nation aussi, il y a un intérêt vital à ce que tout malentendu entre elle et le socialisme soit dissipé. Un pays qui ne pourrait pas compter, aux jours de crise, sur le dévouement national de la classe ouvrière, ne serait qu’un misérable haillon.

Ce que le prolétariat de France demande à la nation, c’est simplement de lui épargner le crime de jeter les ouvriers dans une guerre contre leurs frères des autres pays SANS avoir mis du côté de la France l’évidence du droit. Si elle est sincère, si vraiment d’une âme loyale elle offre à l’adversaire la paix équitable par l’arbitrage de l’humanité civilisée, si c’est bien pour se défendre contre une agression injuste et meurtrière ou d’intolérables prétentions que la patrie appelle au combat ses libres citoyens, il n’y a pas un Français, il n’y a pas un prolétaire qui puisse résister à la sincérité de cet appel. Toutes les âmes tressailleront d’une volonté commune. Jamais source plus abondante et plus ardente de forces morales n’aura été mise à la disposition d’un pays menacé.

Ce qu’il demande encore c’est que la nation organise sa force militaire sans aucune préoccupation de classe ou de caste, sans autre souci que celui de la défense nationale elle-même. »

Il conseille l’Armée :

« J’ose prier les officiers eux-mêmes de méditer sans passion et sans préjugé l’idée générale du socialisme. Le jour où l’existence nationale serait en jeu, ils auraient à conduire à la bataille des millions de prolétaires ; quelle faiblesse et quelle tristesse si entre eux et ces hommes il y a comme un divorce moral, un irréparable malentendu de la conscience et de la pensée !

Le ressort de confiance qui doit soulever à la fois toutes les âmes et leur donner un incomparable élan serait brisé ou faussé. Des chefs aux soldats, des soldats aux chefs, il doit y avoir, sous le regard obscur de la mort qui plane, échange de vie, communauté d’idéal, unité d’âme. Si les officiers de France fermaient les yeux à ce grand fait du socialisme national et international, s’ils ne démêlaient pas, s’ils ne ressentaient pas ce qu’il y a de généreux dans l’espérance ouvrière, la force morale, c’est-à-dire la force défensive de la nation serait divisée contre elle-même ; et la nation armée ne serait plus qu’une pauvre machine disloquée et impuissante. Mais la nation et l’armée qui sauront mettre en œuvre ces énergies nouvelles auront une telle puissance vitale qu’aucune entreprise contre elles ne sera possible et même concevable.

Si c’est bien là la seule source vive où la nation menacée puiserait l’énergie de vaincre, comment tant d’officiers de haute conscience et de haute raison ont-ils encore, à l’égard du vaste mouvement ouvrier socialiste et internationaliste, une si déplorable défiance ? Dans l’intérêt même de la défense nationale, il faut que ce malentendu disparaisse.

Il ne s’agit pas pour les officiers de souscrire à telle ou telle formule d’organisation sociale. Il s’agit pour eux de reconnaître l’admirable trésor de force morale que contient le socialisme ouvrier, aussi épris de liberté nationale que de solidarité humaine : car sans la puissance d’idéal et de foi qui est là et qui n’est que là, ils ne pourront pas accomplir leur œuvre propre, qui est de préserver de toute atteinte, et même de toute menace, l’indépendance de la patrie.

Dans les temps nouveaux où nous entrons, c’est comme soldats, c’est comme défenseurs de la nation, c’est comme chefs responsables du salut de la patrie et de l’autonomie de la France, que les officiers vraiment conscients de toute la grandeur de leur mission apprendront aussi à reconnaître les réserves d’énergie morale et de salut national concentrées dans le prolétariat socialiste et internationaliste, d’autant plus résolu à défendre la nation qu’il aura fait d’elle la nation de la paix.

Quand ils auront reconnu que la force de l’armée, comme institution de défense, est dans son union étroite avec la nation productrice, avec la force idéaliste et enthousiaste du prolétariat, ils comprendront aussi l’excellence du système d’organisation militaire que propose le socialisme et qui a pour objet de confondre vraiment la nation et l’armée. »



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1 « Défensive » et « au nom du Droit » (Arbitrage)… et bien avant Ludendorff (Der totale Krieg – 1935) !


Parti Masculin (Amis-Frères) du TNP (Tout Nouveau Peuple)
31 juillet 2014 – David – contact@parti-masculin.org




Annexes



Le Général Ludendorff

1865-1937

(seul officier d’origine roturière (ignoble !) du IIème Reich)

Ancien chef d’État-Major général des armées allemandes, Commandant en chef avec le Maréchal Hindenburg, à partir d’août 1916, a rédigé la théorie de la guerre Barbare dans son traité : “La Guerre Totale”.

Il y dit (après 14-18) :

 

• “Clausewitz ne songe qu’à l’anéantissement des seules forces militaires de l’ennemi. (Cela ne vaut que) sur le champ de bataille.

• Pour le reste, Clausewitz (est) aujourd’hui anachronique et en tous points dépassé. L’étude même de son œuvre risquerait de créer la confusion.

• (Dans) la guerre mondiale (1914-1918), peuple et armée ne faisaient qu’un ; le monde assista à la guerre des peuples.

• Aux combats sur le front se joignait la lutte contre les forces psychiques et vitales des peuples, qu’il s’agissait de dissocier et de paralyser.

• La Guerre Totale n’est pas seulement l’affaire des forces armées ; elle touche la vie immédiate et l’âme de chaque membre des peuples belligérants.

• La prochaine guerre exigera la disponibilité absolue des forces spirituelles, physiques et économiques du peuple.

• La Politique Totale doit déjà en temps de paix se préparer à soutenir la lutte vitale du temps de guerre.

• Toutes les théories de Clausewitz sont à remplacer. La guerre est la suprême expression de la volonté de vie raciale. C’est pourquoi la politique doit servir la guerre.”

Freddy Malot, Église Réaliste – décembre 2000




Deux Guerres Totales


Le Militariste :

• Guerre au nom de la Force :

“la Volonté Vitale”.

• « Racisme ».

 

• Héros de l’Égalité.

 

• Stratégie Offensive Totale :

« peuple et armée ne font qu’un ».

Le « Pacifiste » :

• Guerre au nom du Droit :

“la Force Morale”.

• « Humanisme ».

 

• Martyrs de la Liberté.

 

• Stratégie Défensive Totale :

« confondre la nation et l’armée ».



Ludendorff   Kif-Kif *   Jaurès !



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* Deux Contraires-Identiques… du pareil au même !


Parti Masculin (Amis-Frères) du TNP (Tout Nouveau Peuple)
2 août 2014 – David – contact@parti-masculin.org




Lénine Vs Jaurès

Extraits de Lénine – 1908 (Œuvres T. 15, p.212),
Le Militarisme militant et la tactique antimilitariste de la Sociale-Démocratie

(…)

Les prémisses fondamentales qui permettent de résoudre correctement ce problème sont établies depuis longtemps sans aucune ambiguïté et ne suscitent aucune divergence. Le militarisme moderne est le résultat du capitalisme. (…)

Mais que les socialistes aient admis cette liaison ne signifie pas pour autant qu’ils aient défini concrètement leur tactique antimilitariste et ne résout pas la question pratique de savoir comment faire obstacle à la guerre. Et c’est dans les réponses apportées à ces questions que se manifestent de profondes divergences. (…)

Une récente prise de position de Jaurès montre à quels sommets se hisse l’opportunisme dans ces questions également. Dans un journal allemand libéral bourgeois, où il exprime son opinion sur la situation internationale, Jaurès défend en effet l’alliance de la France et de l’Angleterre avec la Russie contre ceux qui l’accusent de poursuivre des objectifs contraires à la paix. Il considère cette alliance comme « une garantie de paix » et il se félicite d’avoir vécu assez longtemps pour voir « unis ces deux anciens ennemis que sont la Russie et l’Angleterre ».

Dans sa « Lettre ouverte » à Jaurès parue dans le dernier numéro du Neue Zeit, Rosa Luxembourg donne une excellente appréciation de cette thèse et lui apporte une ardente réplique1.

Tout d’abord, constate Rosa Luxembourg, parler d’une alliance de la « Russie » et de l’« Angleterre », c’est « employer le langage des politiciens bourgeois ». En politique étrangère, en effet, les intérêts des États bourgeois et ceux du prolétariat sont contradictoires. On ne peut donc parler d’une harmonie d’intérêts dans le domaine des relations extérieures. Si le militarisme est engendré par le capitalisme, ce n’est pas par les intrigues des gouvernants et des diplomates que les guerres pourront être supprimées. La tâche des socialistes, par conséquent, est de démasquer sans relâche l’hypocrisie et l’impuissance des « démarches diplomatiques pacifiques » et non de semer des illusions sur leur compte.

Mais ce qui est au centre de la lettre, c’est l’appréciation à porter sur l’alliance tant glorifiée par Jaurès de l’Angleterre et de la France avec la Russie. La bourgeoisie européenne a donné au tsarisme la possibilité de repousser l’assaut révolutionnaire. « Aujourd’hui, l’absolutisme tente de transformer la victoire provisoire qu’il a remportée sur la révolution en une victoire définitive. Pour ce faire, il a recours avant toute chose à un moyen utilisé par tous les despotismes chancelants : il veut remporter des succès en politique extérieure. » À l’heure actuelle, toute alliance avec la Russie est « une sainte alliance de la bourgeoisie d’Europe occidentale avec la contre-révolution russe, avec les tortionnaires et les bouchers des combattants de la liberté russes et polonais ; chacune de ces alliances marque un renforcement de la réaction la plus sanglante, non seulement à l’intérieur de la Russie mais également dans les relations internationales ». « C’est pourquoi la tâche la plus élémentaire des socialistes et des prolétaires de tous les pays est d’entraver de toutes leurs forces les alliances avec la Russie contre-révolutionnaire. »

« Comment expliquer, demande Rosa Luxembourg à Jaurès, qu’après avoir prononcé devant le parlement français un remarquable discours contre l’emprunt russe, qu’après avoir publié, il y a quelques semaines, dans votre journal l’Humanité un ardent appel à l’opinion publique contre la besogne sanglante effectuée en Pologne russe par les tribunaux militaires, qu’après tout cela, vous vous appliquiez « avec la plus grande énergie » à faire du gouvernement des bourreaux sanglants de la révolution russe et de l’insurrection persane un facteur influent de la politique européenne, à faire des gibets russes les colonnes de la paix internationale ? Comment peut-on concilier vos plans de paix basés sur l’alliance franco-russe et anglo-russe avec la récente protestation du groupe parlementaire socialiste et de la commission administrative du Conseil national du Parti socialiste français contre le voyage de Fallières en Russie, avec cette protestation que vous avez signée et qui défend en phrases brûlantes les intérêts de la révolution russe ? Il ne tient au président de la République française qu’à rappeler vos idées sur la situation internationale, pour répliquer à votre protestation : qui veut la fin, veut les moyens, et si on considère que l’alliance avec la Russie tsariste favorise la paix mondiale, on doit accepter tout ce qui renforce cette alliance et favorise l’amitié.

Qu’auriez-vous dit si autrefois en Allemagne, en Russie et en Angleterre il s’était trouvé des socialistes et des révolutionnaires pour recommander, « dans l’intérêt de la paix », une alliance avec le gouvernement de la Restauration ou avec celui de Thiers et de Jules Favre, et pour couvrir cette alliance de leur « autorité morale » ? ! !… »

Cette lettre se passe de commentaires et les social-démocrates russes ne peuvent que féliciter la camarade Rosa Luxembourg pour sa protestation et pour la manière dont elle a pris la défense de la révolution russe devant le prolétariat international.



________________________

1 Signalons que Rosa Luxembourg est une saleté « Gauchiste » (tendance « conseilliste » bref, anarcho-trotskiste) : ces gens qui n’ont que le mot « révolution » à la bouche, mais qui, quand elle survient, la réclament néanmoins « démocratique » et « sans terreur » ! Après la Révolution d’octobre, elle déclare que le pouvoir léniniste est « une dictature au sens bourgeois ». Nous pouvons constater ici comment l’« autoritaire » Lénine ne perdait jamais une occasion d’encourager toute bonne position, y compris chez ses adversaires. (Parti Masculin)





Eux et Nous

Extraits de Jaunes & Rouges,
Freddy Malot, Église Réaliste – février 2000

________

“Une immense clameur de guerre – assourdie depuis 1815 –
 reprend en 1840 pour ne plus s’éteindre.”

(Ch. Andler : “Le Pangermanisme” – 1916)

• Le Tableau ci-dessus fait ressortir ceci : durant les 150 ans passés de Barbarie Intégrale dominante et sans cesse aggravée, la Gauche est mobilisée par une idée unique ; celle de la guerre déclarée au “Droit au Travail” de Février 1848, la guerre déclarée à l’Utopisme Social de 1835/1845.

• Environ tous les 20 ans, une grande “Vedette” de Gauche est mise à la mode. Ce Tribun du diable joue à chaque fois sur une réputation surfaite d’“opposant d’extrême-gauche” acquise une bonne dizaine d’années auparavant. Le modèle, le type de cette séquelle de démagogues régulièrement réincarnés, c’est le Radical Ledru-Rollin.

Le serpent Ledru dit au Procureur Corbin, devant la Cour d’Assises d’Angers, le 23/11/1841 : “Je ne suis pas communiste ; je hais les communistes ; je les hais plus que vous”.

Le défenseur de Ledru, le très-à-gauche Arago enfonce le clou, déclarant : “La question des salariés, la question de l’organisation du travail, n’a rien à voir avec l’absurde, avec le hideux communisme”.

Et le Gauche pur-sang Armand Marrast commente l’audience : “Ledru-Rollin a très nettement déclaré l’aversion que lui inspire ces doctrines qui attaquent la société dans ses bases éternelles : la famille et la propriété”.

• Le développement malfaisant du pharisianisme de Gauche se déroule en deux grandes phases, avant et après 1890. Il y a d’abord le maquillage Républicain, puis le masque Socialiste. Le “saut” entre les deux étapes est illustré par le passage de Clemenceau, le fier Radical-Socialiste, et Jaurès, l’apôtre du Socialisme Humain. Clemenceau est l’ex-gauchiste de 1876, attaquant Gambetta : “Les républicains conservateurs demandent à la République son minimum, non son maximum. Nous, républicains radicaux, nous voulons la République pour ses conséquences naturelles, les grandes réformes sociales qu’elle entraîne”. C’est déjà la salade des “Jeunes Turcs” (!) de l’équipe d’Édouard Herriot en 1934 : “Vous voulez éviter 1793, hâtez-vous de faire 1789 !” Et, de fait, Clemenceau se découvrira en célèbre “Briseur de Grève”, déjà corrompu avéré dans le “scandale de Panama”, et enfin “Tigre” de l’Union Sacrée de 14-18.

Pourquoi ces deux phases, d’abord au nom de la République, puis au nom du Socialisme, du Dressage des salariés et de la masse, opération au cours de laquelle la Gauche se fit l’avant-garde de la Barbarie Intégrale ? En réalité, les deux aspects du Dressage, l’aspect politique et l’aspect économique, sont étroitement liés tout au long du processus, et les deux phases ne se distinguent que par le point où fut porté successivement le coup principal.

• La première expression de cette double Réaction sociale, les français en avaient déjà eu l’expérience 50 ans avant l’ouverture de l’ère de la Barbarie Intégrale (1845), durant la Réaction Thermidorienne : 1794/1799. Je signale ce précédent, parce que c’est à cette période que notre Gauche Barbare fait appel pour se donner vicieusement de faux Grands Ancêtres ; et parce que donc c’est là également que les vrais amis du Progrès doivent savoir reconnaître leurs Ancêtres véritables.

Thermidor fut l’avènement des Nouveaux Riches, de l’“Aristocratie des Riches”. Le 26 Juillet 1794, Robespierre dénonçait clairement cette preuve en trois points :

- “La mort n’est pas un sommeil éternel ; la mort est le commencement de l’immortalité”. C’était défier le Libre-Penseur païen Fouché ;

- “La contre-révolution est dans l’administration des Finances ; elle a pour but de fomenter l’agiotage (la spéculation), de favoriser les riches créanciers, de ruiner et désespérer les pauvres, de multiplier les mécontents. Quels sont les administrateurs suprêmes de nos Finances ? Des Fripons connus”. C’était défier le Parasite Cambon ;

- “On vous parle beaucoup de victoires (militaires) avec légèreté, ce qui ferait croire qu’elles n’ont coûté ni sang, ni travaux. Ce n’est pas par des exploits guerriers que nous subjuguerons l’Europe, mais par la sagesse de nos lois”. C’était défier le Militariste Carnot. Effectivement, le 19/11/1792, la Convention avait proclamé que, dans sa guerre patriotique, la France apportait “fraternité et secours” aux peuples voisins.

Cambon, le maître des Finances, était pour l’annexion déguisée depuis le premier jour. Le 15/12/92, il criait déjà : “Si nous portons aux peuples la liberté, nous devons être dédommagés. Il faut faire payer la guerre aux pays affranchis par nos armes”.

Telle était donc la bande dénoncée par Robespierre. Car tous étaient de déclarés païens, d’un paganisme qui cimentait la horde des banquiers véreux, des accapareurs, des munitionnaires et des conquistadores. Qu’on retienne bien le verbe de “gauche” de toute la clique, et la capacité d’adaptation de ces “crapauds du Marais” politique, sachant “se rendre nécessaires” par tous les régimes..., ou rentrer dans l’ombre en attendant leur heure.

En riposte aux Thermidoriens, il y eut deux rebellions successives, également impuissantes. La 1ère fut celle de “Prairial” (mai 1795), au nom de la République Démocratique, criant : “Du Pain et la Constitution de 93”. C’était réclamer le “Maximum” de prix des denrées de première nécessité, imposé par la Terreur politique. Ceci perpétuait l’élan de 1789, mais il était trop tard ; ce fut un mouvement de masse sans chefs. La 2ème rébellion fut celle de la “Conspiration pour l’Égalité” de Babeuf (1796). Cela anticipait sur la République Sociale de 1835 ; il était trop tôt, et ce fut une action de chefs sans troupes, laissant le brillant programme de “Loi Agraire” : travaux et jouissances doivent être communs à tous, l’Égalité protégée par l’interdiction du luxe.

Voilà jusqu’où pouvait aller une République sans Républicains, celle de Thermidor. Mais dès 1799, la Révolution reprenait ses droits avec le 1er Consul. C’est bien pour cela que notre Gauche Barbare montre la même haine pour Robespierre et pour Bonaparte ! Haine confondue de Rousseau et de Babeuf.

• Notre Gauche Barbare – d’après 1845 – s’installa solidement au pouvoir. Pour cela, elle utilisa le spectre des “Partageux”, de l’Expropriation par la Masse. La diabolisation des “Rouges”, des Utopistes socialistes et communistes, fut sa chance. C’était tout bonnement l’Organisation du Travail de L. Blanc qu’il fallait écarter, signifiant le Droit au Travail. C’est à partir de cela que triompha le “Parti de l’Ordre”.

- Effectivement, pendant quelques 50 ans, la Gauche se concentra sur la lutte Politique, sur la guerre à faire à la Démocratie au sens du Jacobinisme, la guerre contre l’instauration d’une véritable Loi du Nombre, déclarée “Violence” intolérable exercée par la Masse, équivalant à une Dictature de la “Canaille” sur les “bons citoyens”. Ceci donna, en Juin 1848, les Républicains sans République de Cavaignac, préparant les Impérialistes sans Consulat de Louis Napoléon en 1852 (le Sabre sans le Code Civil).

C’est ainsi que pendant 1/2 siècle, ce que la Gauche barbare met au premier plan est l’Interventionnisme Politique, la République des Préfets, la Constitution des “Devoirs de l’Homme”, ébauchée par Boissy d’Anglas en 1795.

- Dans la 2ème Phase, celle du Socialisme de Gouvernement à la Jaurès, l’heure est venue de mettre au premier plan l’Interventionnisme Économique, le régime des Devoirs des Travailleurs, celui des “Lois Sociales” contre le Socialisme. En 1890, le Despotisme politique est bien en main, le Parasitisme économique a mis à genoux la masse des paysans, le réseau des syndicats Jaunes est en place. On peut mettre à l’arrière-plan la référence perverse à la 1ère République, et mettre en avant celle de la 2ème République, conjuguer le travestissement des Lumières du 18ème siècle avec celui de l’Utopisme du 19ème. Voilà le secret de la comédie dégoûtante du Socialisme à la Jaurès.

• J’insiste fortement sur la solidarité étroite qu’il y a entre la pensée et l’action de la Gauche Barbare, entre ses maîtres à penser et les maîtres de l’Argent et des Armes.

N’oublions pas, à propos des Grandes Journées ouvrières de “conquêtes sociales”, ce qui se trame du côté de l’Armée, derrière l’Argent. La Gauche nous inonde toujours de récits de la “liesse Populaire”, des “obstructions de la Droite”, et ainsi de suite. Mais ces messieurs se font des plus discrets en ce qui concerne les conciliabules “qui ne laissent pas de trace” avec le Haut État-Major. De même, on nous sert un roman d’Avocats qui “négocient” à la Chambre et au Palais, mais pas un mot concernant la stratégie parallèle qu’on réserve à la Colonie…

Je me limiterai ici à donner un schéma comparant les trios de la Gauche barbare en 1795 et en 1849, la première inconséquente et passagère, et la seconde intégrale et durable.

Je signale que Cavaignac, “fils de Conventionnel”, “se distingua en Afrique, fut gouverneur de l’Algérie”… et procéda à la saignée de Juin 48 à Paris. Et que son compère, le banquier juif Goudchaux “aux idées très avancées” lui fut “fidèle” (!) jusqu’au bout (qui connaît le Patron de la Caisse des Dépôts, Bloch-Lainé, fanatique de l’Union de la Gauche en 1981 ?…).

Quant aux Idées élevées et généreuses de ces messieurs, on peut suivre à la trace l’“Antithéisme” de Proudhon, à la formule bruyante bien connue : “Dieu, c’est le Mal”. Le 18 février 1892, à la tribune de la Chambre des Députés, Georges Clemenceau profère le même genre d’insanité : “La lutte entre les droits de l’homme et les droits de Dieu est engagée. Il faut qu’elle se poursuive ; l’avenir dira le vainqueur”. Et le Grand Écrivain, transi d’amour pour les Travailleurs, martyr de la Paix, fondateur de l’Humanité (Jaurès) : l’Être Suprême de Robespierre, c’est “la vieille chanson qui berçait la misère humaine”. Robespierre, le 26 Juillet 1794, déclare la guerre à “la horde des fripons”, Fouché-Cambon-Carnot, à la Gauche barbare qu’il stigmatise en disant sans détour : “Quant à moi, je suis fait pour combattre le crime, et non pour le gouverner”. Le lendemain, 9 Thermidor, notre saint, Maximilien, était mort, terrassé par la “horde”. Le malheureux Robespierre ne commit qu’une faute : ce fut de faire trop d’honneur à cette bande de Libres-Penseurs païens en la traitant d’Athées spiritualistes…

• Le tableau “Eux et Nous” fait apparaître qu’après 1935 la Gauche barbare ne semble plus rencontrer d’obstacle devant elle. Elle a brisé l’obstacle “Collectiviste” du Parti Ouvrier Français (P.O.F.) de 1879, mais est survenu le “péril” Bolcheviste du P.C.F. (la S.F.I.C. de 1920). Après 1935, il semble que c’est la déroute complète de tout Républicanisme et Socialisme au sens populaire, c’est-à-dire au sens d’une Avant-Garde “ni-droite-ni-gauche”. Ce phénomène du champ libre laissé à la Gauche Barbare après 1935 frappe tout l’occident. Après 1935, on ne trouve plus que les gémissements littéraires de l’Extrême-Gauche, ces palefreniers Sectaires de la Gauche des Politiciens, préparant le terrain pour que cette dernière se “refasse une santé”. L’Extrême-Gauche larmoie donc sur les Grands Moments depuis 1935, où “Tout était possible”, les “Occasions manquées” : Le Front Populaire, la Résistance, Mai 68. Occasions pas manquées pour tout le monde ! Sur les décombres de 1968, il y a aussitôt le grand élan qui mène à l’Union de la Gauche, à l’“On a gagné” de 1981. En 1972 sort l’inénarrable “Quand nous étions ministres” de François Billoux, préfacé par G. Marchais. Le cacique du P.C.F. y nostalgise sur le “Gouvernement Provisoire” de septembre 1944, et brode sur “l’énorme bilan” des ministres du P.C.F. de l’époque. Il oublie dans ce bilan, le massacre de Sétif du 8 mai 1945… et quelques autres détails.

• Une chose est remarquable, dans le cycle de 150 ans de domination de la Barbarie Intégrale, avec son aile marchante de Gauche : tout commence en Février 1848, et tout finit en Mai 1968. Que signifie cela ?

À 120 ans de distance, Mai 68 paraît avant tout comme une pure réédition de Février 48 : un mouvement Utopiste Spontané, privé de toute réelle Avant-Garde (Spontané ne veut pas dire “sauvage”, sans chefs, programme et organisation mais simplement animé par des éléments Civilisés-Spiritualistes).

Mai 68 ne fut pas un simple “retour à la case de départ”. Il signifie seulement qu’en 150 ans de Dressage du Salariat et de la Masse nationale, la Barbarie Dominante, avec sa Gauche politicienne et son Syndicat Jaune, n’ont pu effacer, bien au contraire, la disposition populaire spontanée en faveur de La République Sociale utopiste.

Cette disposition n’a fait même que s’exacerber avec l’omnipotence actuelle de l’État-Patron et l’envergure européenne prise par la Masse nationale, avec l’étouffoir Totalitaire du tandem Technocratie-Bureaucratie.

Messieurs les Barbares Dominants ! La Masse de la population d’Occident n’ira pas dans la tombe avec vous ! 150 ans de votre règne nous laissent électrisés par le Républicanisme et le Socialisme spontanés-utopistes.

•••

Les Quarantuitards furent écrasés parce qu’ils n’avaient pas encore l’avant-garde de l’Ancien Marxisme. Les Soixantuitards furent dispersés en manifestant simultanément l’exigence du Nouveau Marxisme. Cette exigence, personne ne pouvait y penser après 1935, mais nous fûmes dans l’obligation d’y penser après Mai 68.

Avec l’Ancien Marxisme, celui du Socialisme de 1880 et du Communisme de 1920, nous avons poursuivi, et encore plus fort parce que dans le sens “matérialiste”, la Résistance à la barbarie intégrale dominante des Quarantuitards (1848) et des Communards (1871). Mais nous n’avions pas la moindre idée de ce qu’était la Barbarie Intégrale ; nous pensions combattre le “capitalisme”, et participer à la dernière manche de la Civilisation Révolutionnaire, pousser jusqu’à sa dernière conséquence la Révolution Française. L’ennemi Barbare, lui aussi ne combattait dans le “Marxisme” que quelque chose comme la République Utopiste obstinée, un parti entêté dans la Démocratie de Robespierre et Bonaparte, et dans l’Égalitarisme de Babeuf et Godwin.

Avec le Nouveau Marxisme Réaliste en théorie et Église en pratique, la véritable grande empoignade va commencer…

•••

“Tant que les moutons se feront représenter par les loups,
ils continueront à être mangés. Et ce sera justice !”

Jules Guesde, le 25 août 1881, devant 500 femmes.

Le texte complet est disponible sur le site de l’ERM.




e-Mail et Réactions :



Nous avons diffusé jusqu'à présent :


• 99 courriers (postés le 30 juillet 2014) contenant le Tract « Exécrons JAURÈS » à :

Jaurésodules : F. Hollande, 1er Ministre, Ministres (Compression Intérieure, Agression extérieure), “Partis” (PG, PC, PS, UMP, FN, S&P), Syndicats, Assos, Presse, “personalités”, etc.

Jaurésologues : Fondation Jean Jaurès, Société d'études jaurésiennes, profs, Musée Jaurès, etc.


• Plus de 1000 e-Mails (texte ci-dessous) envoyés le 31 juillet 2014 (à 11 : 17) aux mêmes...


→ Nous diffuserons ci-dessous les réactions suscitées par notre prise de position “à contre courant”, mais nous savons par avance qu'elles seront rares, le Système Barbare dominant (représenté par tous les destinataires cités plus haut !) ayant choisi de nous tuer... par le silence (dans un premier temps du moins !)... C'est à une “guerre prolongée” que nous sommes préparés !




Texte de l’e-Mail :

C’est l’année Jaurès ! Faisons-lui sa fête !

Le Parti Masculin commémore lui aussi (à sa manière !), l’anniversaire de l’assassinat de Jaurès :

Jaurès était Socialiste ?! Pacifiste ?!

Quant à NOUS, du Nouveau Peuple, ça fait belle lurette que nous sommes fixés !

L’Union Sacrée politique et médiatique qui se déchaîne actuellement autour des “commémorations” de “l’année Jaurès” est une occasion en or pour découvrir enfin le Système comme PARTI UNIQUE !

Comprenons une bonne fois que Gauche et Droite, Démon-cratie et Nazisme, sont ensemble, EUX, contre NOUS !

Que leurs fausses divisions, « soigneusement entretenues » n’ont d’autre fonction que de Nous maintenir réellement divisés, et de nous « arracher à notre véritable et nécessaire champ de bataille » (Jules Guesde) !

Lire la suite sur le site du Parti Masculin...

En pièce jointe, le tract : Exécrons JAURÈS !

Egalement disponible en Vidéo !! (Merci Tania !)



Les Réactionnaires :

• Rémy Cazals - Département Histoire porte H219 Université de Toulouse II - Le Mirail

Ce Monsieur a reçu le courriel le 31 juillet 2014 à 11 : 34 et sa réponse nous est parvenue à... 11 : 35 !

C’est dire la puissance et la rapidité de la capacité d’analyse du Professeur émérite ! Et on ose dénigrer l’université française !

La réplique est ferme et sans équivoque. Je cite :


« Je vous serais très obligé de ne plus m’envoyer de tels messages débiles. Merci. Rémy Cazals »


Quoique quasiment terrassé par ce jugement aussi profond que sans appel, nous nous sommes quand même autorisé une requête, histoire de ne pas mourir idiot :


Envoyé le 31 juillet 2014 à 13 : 08. Sujet : Suite à votre réponse à notre “message débile”.

« Bonjour Citoyen. Afin que ceci ne se reproduise plus, pourriez-vous nous faire profiter de vos lumières et de vos talents de pédagogue diplômé en nous explicitant quelque peu en quoi notre propos est “débile”. Merci d'avance. Allard David »


À cette heure, nous attendons toujours, fébrilement, une réponse à notre supplique.


À suivre...













Avertissement :

Nous vous rappelons que nous vivons en pays occupé :

"Les murs ont des oreilles...".